Le fonctionnement du prélèvement automatique
class="intro"Devenu aujourd’hui le moyen de paiement le plus utilisé pour régler les factures dont les versements s’effectuent de manière régulière, le prélèvement automatique, très apprécié des créanciers, ne présente cependant pas que des avantages pour les clients.
En effet, bien que plusieurs moyens de paiement, tels que les chèques, les Titres Interbancaires de Paiement (TIP), ou encore les virements, soient généralement proposés aux consommateurs, les différents organismes mettent souvent en avant et ne cachent généralement pas leur préférence pour le prélèvement automatique, qui leur permet ainsi d’être assurés de la régularité des paiements celui-ci leur donnant alors la possibilité d’obtenir un virement dont le montant peut changer à chaque opération, s’adaptant donc parfaitement à leurs besoins.
Simple à mettre en œuvre puisqu’il suffit de remplir le document joint, par le créancier, et de le lui retourner accompagné d’un RIB, pour qu’il en transmette ensuite, lui-même, une partie à l’établissement bancaire teneur du compte à débiter, cette démarche peut toutefois, selon la banque concernée, donner lieu à une facturation, tout d’abord, lors de la demande, puis, à chaque transaction réalisée. D’autres frais bancaires peuvent également être perçus suite au rejet d’un prélèvement bancaire, lorsque le compte bancaire n’est pas suffisamment approvisionné, par exemple, raison pour laquelle il est important de ne pas oublier de vérifier que les fonds sont bien présents avant toute opération.
Il peut également s’avérer être difficile et coûteux de mettre fin à ce dispositif. Nécessitant l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception au créancier pour l’informer de cette décision, il est également préférable, afin d’éviter tous désagréments ultérieurs, d’informer également sa banque de cette situation, dans la mesure où celle-ci, ne détenant plus l’autorisation, se trouve dans l’obligation de rejeter les prélèvements automatiques à venir.
Malgré ces inconvénients, ce moyen de paiement reste relativement pratique pour ne pas oublier l’échéance d’une facture et ainsi payer ses dettes dans le délai imparti. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle les consommateurs optent de plus en plus souvent pour la mise en place de prélèvements automatiques proposés désormais pour procéder au règlement de toutes sortes de produits et services, à l’image de l’électricité, de l’eau, des impôts, des primes d’assurance ou encore de la téléphonie.
Si l’utilisation d’un tel dispositif apporte une plus grande sérénité, elle requiert également une certaine vigilance de la part du consommateur, notamment si l’on tient compte du fait que, étant donné que toutes les transactions s’effectuent de façon automatique, une erreur peut facilement se glisser sans que celui-ci n’y prête obligatoirement attention, raison pour laquelle il convient de surveiller, tout spécialement, le montant des factures prélevées afin de bien vérifier qu’il ne présente aucune anomalie, auquel cas il est alors nécessaire d’envoyer, au plus vite, une réclamation, au créancier, par lettre recommandée, avec accusé de réception.
En cas de résiliation du contrat, il est également essentiel d’en informer sa banque, afin qu’aucun montant non dû ne soit perçu par le créancier, cette étape importante permettant d’éviter ensuite des démarches fastidieuses pour se voir restituer les sommes qui n’auraient pas dû être débitées.